"L’enquête menée auprès d’un large échantillon d’enseignants du second degré en Martinique sur l’aménagement de la « salle des profs » et sur la possibilité d’en faire un « tiers-lieu » [permet] de comprendre que les équipes pédagogiques souhaitent très largement une amélioration de ces espaces qui ont peu évolué depuis leur construction, il y a près d’un demi-siècle pour beaucoup d’établissements.
(...) Redonner à l’espace plus de flexibilité par une différenciation des fonctions, mais aussi par des outils nomades ou un mobilier adapté peut faire la différence. Mais le tiers-lieu, comme on l’a vu, n’a pas de définition précise, il est aussi l’objet de l’imaginaire et de la réinvention. C’est donc, en partant des initiatives enseignantes, des chefs d’établissements ou autres membres des équipes pédagogiques, mais aussi des élèves, que le tiers-lieu peut se créer et qu’il devient alors source de nouvelles dynamiques et qu’il convient de soutenir. "