Le collège de Sancergues Illustration de la mise en place de la démarche Archiclasse

Les trois ateliers de co-design menés avec l’équipe du collège Roger Martin du Gard de Sancergues (département du Cher) pour repenser la cour.

Le Collège de Sancergues

Retrouvez ici les ateliers menés pour le projet d’aménagement de la cour du collège de Sancergues.

Le retour de Jérôme Riffault, principal du collège Sancergues – projet d’aménagement de la cour

« 
La méthode Archiclasse, c’est :

  • Faire un pas de côté sans tout bouleverser.
  • Faire communauté scolaire en associant tous les usagers de l’école dont les parents d’élèves et les agents qui ont un regard pertinent sur les usages.
  • Croiser les regards des enseignants, des élèves, des agents pour concevoir ensemble.
  • S’échapper du quotidien pour entrer tous ensemble dans un espace de création.
  • Travailler sur des espaces scolaires déconnectés d’un grand chantier de rénovation ou d’extension pour expérimenter des usages et des aménagements sans avoir un fort impact bâtimentaire.
  • Associer les élèves dans un projet d’aménagement pour lequel, ils pourront apprécier le résultat de leur investissement.
  • Mesurer la fierté des élèves qui ont participé au projet.
  • Prendre le temps de la réflexion avec un accompagnement expert »
Le retour d’Antoine Doreau - Gestionnaire du collège de Sancergues - projet d’aménagement de la cour

« Il faut signaler l’investissement des élèves qui étaient à chaque fois plus nombreux à intervenir au fil des ateliers. Leur présence n’a pas été juste figurative mais au contraire les élèves se sont réellement emparés du sujet et ont montré un réel engouement autour de ce projet. Au début, cela allait dans tous les sens mais au fil des séances, les idées et les projets se sont affinés pour au final arriver à un projet cohérent compte tenu de l’établissement.

Au niveau pédagogique ce genre de projet est très intéressant du fait que les élèves s’investissent. En effet, au travers de ce projet, on montre aux élèves qu’ils ne font pas juste que passer dans l’établisse-ment mais bien qu’ils sont eux aussi des acteurs de la vie du collège.

Concernant l’autonomie, j’ai trouvé que les élèves n’ont pas vraiment eu besoin, à part au début, d’être toujours encadré par un adulte. On a vu, au fil des séances, que les élèves ont pris la main sur le projet, arrivaient à développer des idées et à les rendre applicables concrètement. »