Repenser les espaces scolaires : deux témoignages inspirants

Deux salles de deux établissements de l’académie de Nice, l’une d’éducation musicale, l’autre d’arts plastiques, ont fait l’objet d’un réaménagement. Retrouvez les témoignages vidéo des enseignantes qui ont mené ces projets.

Emilie Agosti, professeure d’éducation musicale au collège Paul Arène de Peymeinade (académie de Nice) présente la démarche qu’elle a suivi pour repenser l’espace de sa classe.

Marie Bara, professeure au lycée Bonaparte (Académie de Nice) présente la salle d’arts plastiques, "l’Arts-Lab" qu’elle a mis en place dans son établissement.

  • Ces deux projets sont l’aboutissement d’un long travail de réflexion pédagogique et d’une mise en place progressive de l’espace avec le soutien des chefs d’établissements, des IA-IPR, des adjoints gestionnaires, des équipes techniques ou pédagogiques et de l’académie.
  • Une mise en œuvre offerte en fonction des possibilités, des autorisations, des financements échelonnés sur fond propre de l’établissement ou grâce à des actions pédagogiques innovantes favorisant les usages du numérique.
  • Souvent un début modeste, un simple agencement différent du mobilier présent puis le besoin nécessaire pour « faire le vide » pour dégager l’espace et permettre la circulation. Libérer l’espace pour penser la pédagogie différemment, retrouver la mobilité grâce au numérique. Avec un temps d’expérimentation, de recyclage, de récupération pour essayer d’autres choses à moindre coût.
  • Cette première expérience de l’utilisation de l’espace est venue nourrir la réflexion pédagogique, pour ajuster, améliorer, compléter, redéfinir le projet afin de demander un financement raisonné. À chaque fois, le mobilier ou l’agencement est une possibilité pédagogique, une installation des interactions, une mise en place didactique.
  • Pour chaque élément du projet, il y a une référence pédagogique, un repère scientifique qui vient argumenter le choix, tisser un lien avec la recherche en sciences de l’éducation, inclure davantage le numérique. Rien n’est laissé au hasard, à la décoration, au jolie. Tout est raisonné, réfléchi pour répondre aux besoins pédagogiques et activer des apprentissages dynamiques.

C’est ainsi que le projet devient crédible, audible et compréhensible par les différents acteurs de l’école. Des arguments nécessaires au rayonnement des actions et à leurs soutiens financiers.