Extrait de la note d’intention adressée au Lycée Aragon Picasso :

Chamboule-tout

Les participants sont invités à effectuer une nouvelle visite du lycée en « réalité augmentée » : les scénarii d’usage imaginés par les participants lors du dernier atelier ont été « digérés » et mis en scène dans une série d’images spatialisées : en arrivant dans chaque espace de vie scolaire, les participants découvrent une image illustrant des modifications de l’espace pouvant en améliorer la qualité d’usage et la qualité perçue.
 Temps de travail par groupe : suite à la visite, les participants sont invités à formuler des retours sur les différentes propositions et à en proposer de nouvelles au moyen d’outils collaboratifs adaptés : plans, images inspirantes, planches de textures, éléments de maquette.

• Livrable : pistes de solutions partagées et hiérarchisées à développer dans le cadre de l’Avant Projet Sommaire

Interview de Giulène Marion et Noël Colin, Professeur à l’ESAA La Martinière Diderot (extrait) :

« Dans les temps « scolaires » à la Martinière, nous avons accompagné les étudiant.e.s à chaque étape du projet : en amont pour préparer le travail de terrain, ensuite pour analyser les données récoltées et avancer sur des pistes, en aval pour synthétiser suffisamment la démarche et les propositions. Une de nos missions était de suivre et d’expliciter ce travail à accomplir, par exemple d’aider les étudiant.e.s à se répartir les tâches, à se coordonner, bref à travailler collectivement et avec efficacité. Progressivement nous nous sommes effacés de ce travail d’organisation, pour que les élèves deviennent autonomes et endossent ces responsabilités. D’habitude, ce transfert de posture se fait au 2e semestre de première année, dans le cadre de « projets tutorés » qui sont faits obligatoirement avec des partenaires extérieurs. Mais ce projet a joué le rôle plus tôt et permis aux élèves de monter très rapidement en compétence, ce qui a été très bénéfique notamment en raison du confinement qui a annulé tous les projets tutorés prévus. C’est pour nous, une grande satisfaction. »

Interview de Véronique Cura et Carole Dupon, Professeures à l’ESAA La Martinière Diderot (extrait) :

« Au début, nous avions pour objectif d’organiser des groupes qui devaient traiter l’aménagement global de l’atrium afin de proposer une vision d’ensemble avec une cohérence dans leur aménagement. Mais au fil du projet, nous avons constaté qu’il était intéressant que chaque groupe s’occupe d’une zone de l’atrium. Ainsi, les étudiants d’après le diagnostic fait sur place (avec les élèves et les personnels), ont co-conçu différentes zones, pour construire un projet global. Ce travail de co-conception et de réorientation du projet en cours de route, sont des modalités peu habituelles, car cela pose la question de l’évaluation et de la cohésion du groupe. Mais cela a permis de fournir une proposition d’aménagement complémentaire grâce à la force créative de chacun et à la co-conception tout au long des phases de projet. En effet, soulignons ici que la collaboration et la co-conception n’ont pas fait uniquement l’objet d’une consultation des usagers de l’atrium puisque tous les partenaires ont bien participé au développement du projet. »

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