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Thématique #4 : Plage colorée, onde chromatique Parfum de bien-être par Marie Bara

Un article de Marie Bara, professeure agrégée d’arts plastiques et formatrice Arts Plastiques et numérique (Académie de Nice)

Une définition de la couleur. Un regard en profondeur pour comprendre les effets de la couleur et son impact sur les espaces scolaires.

Définir la couleur

  • La couleur fait partie de notre quotidien, elle est partout, omniprésente. Elle est accessible à tous, elle est banalisée. Trop souvent considérée comme une préférence enfantine, un accessoire excentrique, un artifice artistique, un fard pour embellir. La couleur est considérée par beaucoup comme une simple décoration, un élément superflu, superficiel, presque secondaire à l’opposé de toute dimension intellectuelle.

Michel Pastoureau, historien et anthropologue, spécialiste dans l’histoire culturelle des couleurs, auteur de nombreux livres sur le sujet, évoque ce manque de considération dans le petit livre des couleurs : « À force de les avoir sous les yeux, on finit par ne plus les voir. En somme, on ne les prend pas au sérieux. Erreur ! Les couleurs ne sont pas anodines, bien au contraire. Elles véhiculent des codes, des tabous, des préjugés auxquels nous obéissons sans le savoir, elles possèdent des sens variés qui influencent profondément notre environnement, nos comportements, notre langage et notre imaginaire. Les couleurs ne sont pas immuables. Elles ont une histoire, mouvementée, qui remonte à la nuit des temps et qui a laissé des traces jusque dans notre vocabulaire : ce n’est pas un hasard si nous voyons rouge, rions jaune, devenons blancs comme un linge, verts de peur ou bleus de colère…  ». [1]

  • La couleur est un sujet plus complexe qu’il n’y paraît. C’est un objet multiple, à la fois, historique, géographique, scientifique, technique, sensuel, culturel, émotionnel, subjectif, objectif… [2] elle est aussi incontestablement un objet symbolique.

Mais finalement comment définir la couleur, cet objet complexe et pourtant si familier. « Les scientifiques ont mis du temps eux aussi pour y « voir clair ». Et ils ne sont unanimes sur le sujet que depuis la fin du XXe siècle (…) qu’est-ce qu’une couleur, ou plus exactement une perception colorée ? C’est une longueur d’onde que perçoit l’œil humain. L’œil est sensible à certaines longueurs d’onde comprise entre 380 et 780 nanomètres. Les scientifiques parlent de spectre optique. Plus simplement il s’agit de la lumière que voit l’œil. La lumière est un phénomène ondulatoire, au même titre que les infrarouges, les micro-ondes, les ondes radio ou les rayons X et les UV. La différence fondamentale, c’est que nos yeux « ne voient pas » ces autres longueurs d’onde… » [3]

  • La couleur est donc une perception, une sensation, une expérience visuelle. Elle est aussi un sentiment, un souvenir, il y a une dimension affective, émotionnelle dans nos impressions colorées. Michel Pastoureau dans son livre, les couleurs de nos souvenirs, constate que nous vivons dans un monde de plus en plus coloré mais où la couleur reste un lieu de mémoire. Le titre La couleur de nos souvenirs, est extrait d’une phrase de son poète préféré Gérard de Nerval s’adressant à son ami peintre Paul Chenavard en 1848 : « Avant que ne s’évanouissent dans l’éternité du silence les couleurs de nos souvenirs ».

Les effets de la couleur

  • La couleur s’inscrit dans le champ de la mémoire, elle est capable de la stimuler, de la transformer. La couleur omniprésente dans nos sociétés contemporaines a pour fonction première de signaler, de classer et de hiérarchiser, mais reste heureusement une source de plaisir et un lieu pour rêver. [4] Johann Wolfgang Goethe dans son Traité des couleurs, publié en 1810, aborde déjà cette dimension affective des couleurs : « En général, les êtres humains éprouvent un grand bonheur à voir la couleur. L’œil a besoin d’elle, comme il a besoin de la lumière. Qu’on se rappelle ici le réconfort ressentit lorsque, par un jour gris, le soleil vient à briller en un point du paysage et y rend les couleurs visibles. On a attribué aux pierres précieuses colorées des effets thérapeutiques, peut-être en raison de ce sentiment profond d’indicible bien être.  » [5]
  • Il faut l’avouer, les couleurs nous font du bien. Nous prenons plaisir à les voir se déployer sur les surfaces, les vêtements, les objets. Nous aimons choisir les différentes teintes qui vont s’épanouir dans notre quotidien. Nous aimons décider de la luminosité, de la saturation. Nous prenons soin de les agencer, de les organiser, en harmonie, en contraste, en dissonance. Nous observons au fil des saisons les couleurs de la nature, les nuances dans le paysage. Nous contemplons tous les jours, les couleurs versatiles du ciel et de l’horizon, entre phénomène optique et poésie chromatique. La couleur est un plaisir sensoriel, un bonheur culturel, un réconfort émotionnel, une vibration subjective. La couleur est une source de bien-être.
    « De nombreuses études ont confirmé que les couleurs produisaient des effets variés, physiquement perceptibles, notamment sur la tension, le rythme cardiaque, la respiration, la digestion, la température corporelle et l’activité cérébrale. » [6]

Au-delà de sa contribution à la décoration, la couleur agit directement sur nos émotions, notre comportement et notre bien-être. Il est donc essentiel de tenir compte de tout ce dont la couleur est capable et d’apprendre à la contrôler pour créer des espaces de haute qualité. [7]

La couleur change notre perception de l’espace, elle vient l’agrandir, le dynamiser, le rythmer. Théo van Doesburg, artiste et théoricien de l’art néerlandais, fondateur et principal animateur du mouvement De Stijl, considère « la couleur comme le moyen par excellence de procurer à l’architecture expressivité et sens, de lui donner une âme. La couleur joue le rôle d’une intensification spatiale (…) Sans la couleur l’architecture est inexpressive, aveugle (...) la surface a besoin d’être animée, c’est à dire façonnée par la couleur (...) L’homme moderne ne vit pas dans la construction mais dans l’atmosphère suscitée par les surfaces. » [8]

Couleurs et espace scolaire

  • La couleur anime les surfaces, elle participe à construire une atmosphère agréable, une architecture dynamique, un espace stimulant. La couleur a un impact considérable sur l’humeur des enfants, a des effets spectaculaires sur la mémoire et améliore très sensiblement l’apprentissage. Ces facteurs sont à prendre en considération dans la conception des espaces éducatifs. Les couleurs qui influencent le plus les performances sont celles que l’on aime. Les jeunes enfants apprécient les couleurs lumineuses et saturées (intenses), tandis que les adolescents et les jeunes adultes préfèrent des couleurs un peu plus foncées ou douces. [9]

« On pense aujourd’hui que les couleurs de murs ou de mobiliers les moins propices à l’enseignement sont les couleurs que l’on trouve malheureusement dans la majorité des salles de classe. Sur le banc des accusés : les ambiances achromatiques. Une longue étude de 3 ans (Henner Ertel, 1973) certifie que le blanc, le noir et le brun provoquent une baisse des performances. (...) En ce qui concerne l’influence des couleurs sur les adultes, il y a une première certitude qui rejoint les études sur les enfants : la productivité est meilleure dans des bureaux avec une dominante chromatique (...). Les salles de travail blanches peuvent provoquer une fatigue à long terme chez l’employé, préjudiciable à sa performance. (Élif Öztürk, 2010). Les sujets travaillent mieux, plus vite et en faisant moins d’erreurs, dans une ambiance chromatique marquée. » [10]

  • La qualité de l’environnement influe directement sur les résultats scolaires. [11] C’est pourquoi il est important de créer un espace harmonieux qui favorise la concentration, stimule les élèves, tout en veillant à ne pas les distraire. Dans les salles de classe, on leur demande souvent un effort créatif. Il est donc conseillé de choisir au maximum deux couleurs fortes. Il s’agit d’encourager la concentration et l’apprentissage des enfants en introduisant des couleurs qu’ils apprécient.

« Une étude publiée dans Science démontre que l’on est plus concentré dans une ambiance chromatique rouge et que l’on fait plus appel à son intuition dans une ambiance chromatique bleue. (Mehta et Zhu, 2009- étude controversée par Steele 2013) (...) Cette activation des couleurs chaudes dans la productivité est-elle innée ou acquise ? Des chercheurs ont testé l’effet de la couleur d’une salle (bleue, grise ou rose) sur l’activité et la tonicité physique d’enfants de maternelle (Hamed et Newport 2002). Les résultats furent les mêmes que pour les adultes et relevèrent des indices d’une plus grande activité (force physique et humeur positive) dans un environnement rose, comparé à un environnement bleu. Dans un environnement rose, les dessins des enfants sont de façon significative beaucoup plus positifs, signe que les enfants voient la vie de cette couleur dans une salle de classe rose.
Les études en ergonomie du travail et en psychologie de l’environnement arrivent aux mêmes conclusions. Les couleurs et en particulier les couleurs chaudes, permettent d’accroître la productivité et le plaisir de travailler. (Kobayashi et Sato 1992- Mikael et Sato, 1992.)
" [12]

Jean Gabriel Causse, designer et spécialiste de la couleur, conseille dans son livre, l’étonnant pouvoir des couleurs :
 "D’alterner les couleurs chaudes et froides dans les salles de classe, en particulier si les enfants changent de salle d’un cours à l’autre.
 De ne peindre qu’un mur sur quatre dans une salle de classe, celui auquel les enfants tournent le dos. Cela permet de choisir des couleurs très audacieuses pour ce mur, tout en laissant les trois autres murs neutres.
" [13]

  • Dans l’espace scolaire, la couleur est, comme ailleurs, trop souvent oubliée, contrainte à l’ornement décoratif sans réflexion. Et pourtant comme nous venons de le voir la couleur est un objet riche de sens qui a un impact sur nos comportements et nos actions. Pour nous aider à alimenter nos réflexions et permettre un usage argumenté et fonctionnel de la couleur dans nos espaces scolaires, il existe une étude sur l’influence de la couleur et des matériaux dans les environnements éducatifs . [14] Il s’agit d’entretiens réalisés par le groupe Tarkett, expert en aménagement scolaire, auprès de plus de 45 spécialistes internationaux, d’une quarantaine d’enfants et d’étudiants entre 2014 et 2017. Cette étude met en lumière l’impact émotionnel de la couleur, son effet sur le comportement des utilisateurs, son lien avec l’espace et ces fonctions, au-delà des inclinations personnelles.

Quelques conseils pour utiliser la couleur à l’école

 [15]

  • Dans le milieu scolaire, il est intéressant d’utiliser une palette large de nuances. Aussi bien des couleurs intenses qui rendent actifs que des couleurs plus douces, pastels, qui viennent détendre les usagers. Il s’agit de créer un équilibre en alternant les teintes neutres et celles qui stimulent davantage les enfants, éviter ainsi des espaces et environnements monotones.

Jouer du contraste entre le chaud et le froid sera un exemple de choix stimulant. Dans une salle de classe cela peut permettre de créer un espace dans un espace, de rendre visible un coin lecture par simple changement coloré, une démarcation chromatique pour signaler un lieu d’expérimentation, des éléments du mobilier pour imaginer des usages différents.

  • Il est pertinent de concevoir en équipe, à un plan de couleur structuré afin de réfléchir au déploiement raisonné des nuances, d’un espace à l’autre. Un plan capable de répondre au plus grand nombre de besoins et de goûts des enfants d’âges variés.

Il est nécessaire d’accorder une attention particulière au mur sur lequel se trouve le tableau. S’il s’agit d’un tableau blanc, un ton neutre sera à privilégier. Un trop fort contraste de couleurs autour du tableau distrait les élèves du contenu. La bonne solution est de choisir un mur aux couleurs claires, tirant vers les gris.

  • Attention un espace très lumineux où les surfaces renvoient trop de lumière, accélère la fatigue visuelle et le stress. Ces espaces autorisent l’utilisation de couleurs plus foncées ou saturées afin de rompre avec la trop grande luminosité.

 « Variez les espaces colorés, les saturations et les luminosités pour donner à tous les enfants une chance de se sentir bien dans un espace donné. La question des préférences en matière de couleurs est cruciale. Dans quel environnement les enfants ont-ils envie d’évoluer ? Il faut pouvoir leur permettre de choisir, ce qui les encouragera à découvrir leurs préférences et à développer leur goût...  » Prof. Daniel Oberfeld-Twistel, Département de psychologie expérimentale, Université Johannes Gutenberg, Mayence, Allemagne

 « Plus que la couleur elle-même, ce sont les caractéristiques de la teinte (saturation, luminosité) qui influent sur les préférences, les émotions et le comportement. »
« Les jeunes enfants sont attirés par les couleurs chaudes et vives. Ces teintes claires et saturées concentrent l’attention. » Prof. Oberfeld-Twistel, Département de psychologie expérimentale, Université Johannes Gutenberg, Mayence, Allemagne

 « Les écoles qui accordent une attention particulière à la lumière et aux couleurs sont celles qui obtiennent les meilleurs résultats scolaires. (Selon une étude réalisée en 1983 par Harry Wohlfarth). » Dr. Lennie Scott-Webber, directeur de l’INSYNC : Recherches et conception dans l’enseignement et ancien directeur fondateur des environnements éducatifs chez Steelcase Education, États-Unis

 « La co-création est très importante. Un design doit être conçu avec l’ensemble des designers afin de créer des espaces cohérents. Dans un environnement éducatif, la participation des étudiants lors de la conception peut toujours s’avérer intéressante.  » Jasmien Herssens, Professeur d’architecture, Université́ de Hasselt, Belgique

 « Les préférences des groupes des premiers niveaux (de 12 à 16 ans) diffèrent de celles du groupe d’âge de 16 à 18 ans. Les plus jeunes préfèreront sans doute être entourés de plus de couleurs. Les plus âgés sont plus mûrs et n’apprécient pas les atmosphères trop enfantines.  » Ann Huybrechts Directrice du Collège royal d’Anvers, Belgique

 « Les couleurs contrastées et les accents de couleurs sont des éléments motivants. Une harmonie entre deux couleurs ou plus apporte un élément de relaxation.  »
Team Studio, designers d’intérieurs éducatifs, EromesMarko, Pays-Bas

 « Grâce aux exigences de contraste et d’orientation inhérentes aux besoins d’accessibilité, des associations de couleurs originales permettent de créer des environnements différenciés en favorisant, par exemple, des couleurs vives pour les lieux de créativité et des couleurs plus pâles pour les zones dédiées à une plus grande concentration.  » Florent Orsoni, Directeur du Design Lab Ville durable, École de design de Nantes Atlantique, France

Les couloirs

  • Dans les couloirs, la circulation est la fonction principale, il faut trouver son chemin. Il est donc important de guider les élèves à travers le bâtiment. La couleur est un moyen subtil et esthétique pour signaler et identifié les espaces. Des couleurs différentes, vives et claires sont un choix pertinent pour aider les élèves à trouver leur chemin le plus facilement possible.
    Souvent trop sombres, les couloirs sont des lieux étroits, propice aux bousculades. Il est important de prendre en compte leurs caractéristiques pour opérer un choix judicieux de couleurs. Des couleurs claires, qui renvoient la lumière, et viennent compenser le manque de clarté ou de lumière naturelle. Varier les teintes, jouer de leurs diversités, utiliser les contrastes pour rendre ces espaces plus gais et agréables.

 « Des lignes d’orientation au sol, jouant à la fois le rôle de décoration et d’aide. » Fabienne Bruyninckx, designer et spécialiste des couleurs, Belgique

 « La couleur joue un rôle fonctionnel dans les couloirs. C’est une forme de communication avec les élèves. » Jasmien Herssens professeur d’architecture, Université́ de Hasselt, Belgique

 « L’association de la lumière, des couleurs et des contrastes joue un rôle déterminant dans l’atmosphère du lieu, mais aide également à se diriger grâce à l’identification des espaces. » Florent Orsoni, Directeur du Design Lab Ville durable, École de design de Nantes Atlantique, France

La cantine

  • La cantine est un lieu où les élèves passent du temps. Il est impératif d’utiliser des couleurs agréables qui vont plaire à un grand nombre d’élèves. Choisir les couleurs soigneusement de façon argumenté et fonctionnel, des couleurs qui communiquent clairement les différentes fonctions.
    La cantine est un espace dynamique, avec beaucoup de circulation, de passage, un lieu plein de mouvement et d’action. Ce type d’environnement se prête bien à des couleurs dynamiques ou vivantes même sur un grand nombre de surfaces.
    « Des couleurs dynamiques pour donner de l’appétit aux enfants. Des zones aux ambiances différentes pour les enfants qui préfèrent rester tranquillement assis, en petits groupes, ou partager leur repas avec d’autres.  » [16]

« Les couleurs ont des propriétés multi-sensorielles très utiles qui s’harmonisent avec les sensations ou qui les atténuent, notamment lors des repas. Certains groupes de couleurs, par exemple, évoquent un goût sucré ou acide, une atmosphère turbulente ou calme, ou encore une sensation de sècheresse ou d’humidité. » [17]

Les couleurs optimistes vont aider les élèves à regagner de l’énergie pour affronter un autre un après-midi actif. Par exemple, le choix apaisant d’un bleu et d’un gris confère calme, sérénité et va venir structurer une immense cantine. Ou encore, du jaune ou de l’orange stimulera l’appétit des enfants.

 « Dans une cantine, le bois et les couleurs chaudes vont stimuler l’appétit. Un plafond coloré donnera au lieu l’apparence d’un vrai restaurant.  » Team Studio, designers d’intérieurs éducatifs, EromesMarko, Pays-Bas

 « Les espaces extrascolaires, comme la cantine, où les adolescents se détendent ensemble, méritent une attention particulière. Il convient de mélanger différentes ambiances de couleurs pour répondre aux besoins de chaque catégorie de public.  » Pascale Dovic, designer spécialisée dans la couleur, France

 « Les couleurs composées de pigments jaunes, tels que le jaune, le vert ou l’orange, stimulent l’appétit et confèrent une atmosphère optimiste à la cantine.  » Fabienne Bruyninckx, designer et spécialiste des couleurs, Belgique

Ressources :

Jean Gabriel CAUSSE l’étonnant pouvoir des couleurs, 2104, éditions du Palio.
Michel PASTOUREAU, Dominique SIMONNET, le petit livre des couleurs, 2005, édition du Panama. Les couleurs expliquées en images, 2015, éditions du Seuil.
Michel PASTOUREAU, histoire d’une couleur, Rouge, 2016, éditions du Seuil.
Michel PASTOUREAU, histoire d’une couleur, Bleu, 2000, Points, édition du Seuil.
Michel PASTOUREAU, histoire d’une couleur, Noir, 2008, Points, édition du Seuil.
Michel PASTOUREAU, une couleur ne vient jamais seule, 2017, éditions du Seuil.
Amandine GALLIENNE, les 100 mots de la couleur, 2017, collection Que sais-je ?

Étude sur l’influence de la couleur et des matériaux dans les environnements éducatifs
http://etudecouleur.tarkett.fr/wp-content/uploads/2018/09/BOOK-EDUCATION-FR-FINAL-2018-LR.pdf

François Jarraud. Avoir une belle salle de classe améliore les résultats des élèves. 26 Février, 2015. http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/02/26022015Article635605323761648698.aspx et l’étude https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0360132315000700